J'ai trop longtemps été caissier, pardon, hôte de caisse, hôte d'accueil, hôte de service et même livreur pour une grande enseigne prônant la "vraie vie" pour ignorer bêtement les petites mains qui ensachent et débitent mille fois par jour « vous avez la carte du magasin ? ». Quand ça n'est pas un simple bonjour accompagné d'un sourire, c'est une brève discussion. Comme ce matin au Monoprix des Champs-Elysées.
J'achète deux broutilles pour l'employeur pour lequel j'échange du temps contre l'argent. Et les sépare sur le tapis roulant de mes broutilles, soupe carottes et coriandre et plaque de 200g de chocolat qui accompagne l'écriture de ce billet. Je le lui signale.
Elle - J'ai vu, vous avez mis la barre de démarcation.
La dame (que j'appellerai caissière, hein, c'est plus simple, appelons un chat un chat et une caissière une caissière) semble d'humeur joviale et bavarde. Je lui tends un billet de 100 €. Elle tique :
- Vous n'avez pas la monnaie ?
- Désolé, je règle avec les sous de mon employeur.
- ...
- Merci, vous êtes gentille.
Elle me rend toute sa monnaie avec un regard taquin. Puis je règle ma soupe carottes et coriandre et le chocolat. Avec mon argent cette fois-ci.
- Je suis gentille, dit-elle. Vous avez la monnaie maintenant.
- Oui, dis-je, vous êtes gentille.
- Je suis un AMOUR.
Réprimant un rire, je lui réponds :
- Je n'en doute pas mais on ne se connaît pas assez.
Quel succès !
RépondreSupprimerIl était bon le chocolat ?
Bises
Il n'a pas duré longtemps. Bises.
Supprimerj'ai adoré découvrir "à la caisse des pleurs" !
RépondreSupprimerLes blue shoes embrassaient les grey shoes ?
RépondreSupprimerAlors je précise que : la tablette de chocolat est un bon choix ;o))
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