Quand la vie est trop courte pour râler ou s'acheter des fleurs demain, j'invite le lecteur à s'émerveiller des petites choses. Dans les sillons creusés par l'inattendu ou le hasard, je sème les graines d'un regard humain, parfois mordant, et compose régulièrement un bouquet de rencontres ou d'échanges piquants, insolites, simples.

dimanche

Dis, tu Vine™ ?


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Je suis devenu fan de la nouvelle application Vine. Une de plus. Bah oui. Une nouvelle façon (hyper simple) de partager sur la toile des morceaux de vidéos, des bribes de vie. Six secondes en mini tranches d'un quart de seconde, ou six secondes de brins d'herbe frissonnant sous le vent et le chant du grillon qui se réveille à l'été approchant, le malheureux, il l'a attendu, l'été. 

Posté sur Vine puis simultanément sur Twitter et/ou Facebook. Et la vision en boucle d'un instant volé dans la ville, d'un chien fou tournant autour d'une table basse, tournant et tournant, jusqu'à ce que l'on tapote l'écran sensible de l'iPhone pour arrêter la course du chien. Finalement, des gifs animés à la portée de tout le monde, Raymonde. 

Depuis une petite semaine, j'ai publié sur Vine :

* Un bain de soleil sous la tendre étreinte d'un ami sous la musique de la nature mêlée à une ritournelle électro.

* Le chant du coq agacé par le Parisien qui le course armé de son téléphone.

* Ma sœur et mes nièces qui repiquent des plants de salade sous l'œil expert de mon père.

* Des boutons d'or oscillant sous le chant du merle, entre chien et loup. 

* Ma petite Louise, langue coincée sous la langue, 2 ans et demi, qui se bat contre une chaussure qui refuse d'accueillir son pied.

* L'âne curieux qui vient dire bonjour. 

* Le zhu zhu pet, jouet émettant de drôles de sons, un aboiement, et se promène sur mon parquet, joue de l'auto-tamponneuse avec mes meubles.

* Le bout sablonneux du Jardin des Tuileries que je traverse à Vélib le matin, me rendant au boulot.

* Un lip-dub avec des copains dans le train nous conduisant à la campagne.

* La coccinelle qui trottine sur l'écran de mon ordinateur.

* La poêlée de cèpes qui grésillent d'ail de persil de pommes de terre sarladaises.

* Le papillon que je surprend sur un brin d'herbe.

* Un poussin coincé dans ma paume qui réclame sa mère avec force piaillements.



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2 commentaires:

  1. Je me demande ce que dit ce poussin... Je me demande aussi ce que Prévert aurait fait avec Vine... C'est peut être un raton-laveur qui l'aurait insulté lui. Merci Laurent :)
    Erick

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Et le tour est joué. Elle est pas belle, la vie ?