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lundi

j'ai d'autres chinchillas à fouetter



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Cher Madame, cher Monsieur,

Je m’épargnerais volontiers la besogne de vous adresser ce courrier, j’ai d’autres chinchillas à fouetter.

Parlons peu parlons bien : j’ai à plusieurs reprises appelé le téléphone mis à disposition des usagers de la laverie automatique sise rue G. dans le 14e arrondissement, à Paris. On s’est seulement inquiété de m’appeler lorsque j’ai, sur votre répondeur, employé le gros mot "malhonnêteté". Il faut en effet cesser de prendre les gens, vos usagers, pour des imbéciles broutant gaiement les bouloches aux filtres de vos sèche-linge.

Question à 100 balles et 1 Mars : à partir de quel moment l’incompétence devient-elle de la malhonnêteté ? Je vous laisse plancher sur le sujet.

Puis ô surprise ce fut votre tour de tomber sur mon répondeur (ne vous en déplaise, moi aussi j’enfile des perles je travaille). Vous m’informiez cordialement qu’on me rappellerait sans faute le lundi suivant mon appel agacé. Autant vous dire que je l’attends toujours cet appel. Donc, je m’assieds sur les quatre euros qui me sont dus. Là finalement n’est pas le problème, je roule sur l’or. Le problème, c’est le je-m’en-foutisme de vos services. Ne vous étonnez donc pas que vos réparateurs ou vos responsables se rendant sur les lieux se fassent un peu agresser.

Si vous preniez un tant soit peu au sérieux votre métier, vous vous apercevriez que rappeler vos usagers (le b.a.-ba) vous serait fort utile. Vous sauriez EN TEMPS RÉEL (wow) quels sont les dysfonctionnements de vos machines (à monnaie ou à laver ou à sécher). Non non, ne me remerciez pas de vous donner une idée aussi fabuleuse (mon ironie s’est elle aussi assise sur votre incompétence, ou plutôt celle des personnes qui rejaillit sur toute votre entreprise).

Ce courrier finira, selon qui le lira, à la déchiqueteuse ou au tableau des plus belles déclarations d’amour envoyées par vos usagers.

Pour conclure, je vous livre les paroles frappées au coin du bon sens du philosophe Lynda Lemay : «"Tiens l’idiote, va jeter tes frites à la poubelle." Et tu sors en claquant la porte car avoir fait ce que tu penses, on l’aurait retrouvée morte gisant dans son incompétence !»

Bien à vous,
Moi.


5 commentaires:

  1. ah mais si tu es un " usager" ça change tout figures toi, car la différence est importante entre l'usager et le client.
    le " client" est un con qui paye mais a qui on fini par répondre d'aller se faire voir mais poliment, l'usager est un con qui paye mais à qui on ne réponds jamais et qui comprends tout seul qu'il peut aller se faire voir, tu as la même chose à la RATP, à EDF, à la SNCF pour exemple.....

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    1. J'ai pris "usager" comme synonyme et n'ai pas été au-delà de la nuance. Dans l'histoire, je suis le con qui paie et qui, malgré tout, dit le fond de sa pensée. Au risque évident de pisser dans un violon.

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  2. :) ça fait du bien même si ça sert à rien... ou pas !

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    1. Je me suis beaucoup amusé à l'écrire. Comme dirait Souchon, c'est déjà ça.

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