A table, fin de déjeuner au soleil.
- Mon père, l'air de rien : On ne les entend plus les coqs.
- Moi, tête en l'air : C'est vrai, tiens.
- Lui : On vient de le manger.
Ma mère connaissant ma tendresse pour les bêtes le rabroue mollement.
- Elle : Le deuxième est au congélateur.
De la vingtaine de poussins nés cette année, une bonne moitié coulera de longs jours heureux, crapahutant, picorant graines et insectes, herbes et mollets.
Finalement le déménagement ne semble pas l'avoir traumatisée outre mesure cette poule. L'était bon le coq ? Ok ok je sors.
RépondreSupprimerPauvre bête.
RépondreSupprimerCe midi, je mange du cheval.
Et vous?
Ok, je rejoins Eric, je sors aussi.
C'est mignon ces poussins !!!!
RépondreSupprimerJ'adore la façon dont elle te regarde d'un air de gallinacé inspiré...
RépondreSupprimerje me disais bien qu'ils devaient être nés ces poussins!! ah c'est trop mimi avec une moman ces titis, j'en avais une supercouveuse, elle a fini sous les crocs de la chienne d'un voisin!!
RépondreSupprimerEt pourquoi personne ne mange des poussins? On bouffe bien des jeunes pousses d'épinards et ça offusque personne.
RépondreSupprimerEric : Oui très bon. Lorsque parfois le chevreuil est au menu, mon oncle chasseur ne fanfaronne pas, personne ne le signale, même si désormais j'en reconnais le goût. | Homer : Je ne mange que le saucisson de cheval de Boby Lapointe | Océane : C'est mignon mais c'est quand même un peu con... mais c'est mignon. | deef : J'ai une foultitude d'exemples pour illustrer l'intelligence discutable des gallinacées. Et la cruauté : la nuit venue, une poule perchée avec ses petits ignore ostensiblement celui qui piaille parce qu'il n'a pas réussi à grimper sur les barreaux pour la rejoindre, il piaille ainsi tous les soirs et tout son soûl jusqu'à ce que nous allions le hisser près de sa mère indigne. Certes, la cruauté n'est qu'humaine. Les animaux n'ont pas de sentiments, paraît-il. Que c'est même prouvé scientifiquement. Une vache est-elle aussi bête qu'elle en a l'air ? Vaste sujet (de brèves de comptoir). | nigloo : Elle n'aura pas fini en galantine. Mais en jouet de la chienne du voisin que désormais tu n'invites plus à l'apéro. Tu lui dois au moins cette fière chandelle à ta super-couveuse. | Zette : Tu as essayé ? Doit pas y avoir grand-chose à manger. ... Des pousses d'épinards, les pauvres !!!
RépondreSupprimerC'est vrai ça, on pourrait manger des poussins, ça remplacerait avantageusement les cuisses de grenouilles.
RépondreSupprimerEric : Tu n'ignores pas que le sort réservé aux poussins dans l'industrie agro-alimentaire n'est pas bien différent que celui réservé aux grenouilles. Des poussins mâles broyés vivants quand ils ne sont tout simplement pas jetés à la poubelle où ils meurent étouffés : http://observers.france24.com/fr/content/20090903-il-fait-pas-bon-etre-poussin-male-video-abattage
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'oeil intelligent de la mère poule.
RépondreSupprimer