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lundi
Un grillon dans ma Pataugas
Un grillon dans ma Pataugas. Pas le temps de voir ce qu'il y cherchait. Je le reconduis à la frontière. Dehors. Il fait encore bon. Des nuages roses effilochés caressent le couchant. Je revêts mes habits de domestique pour une nuit au Château. A la maison, on se prépare activement pour regagner la douce étreinte d'un sommeil réparateur pour les uns, refuge pour les autres. On y oublie la maladie qui ronge mon père. Les petites de 4 et 7 ans frappent à ma porte pour me confier chacune un dessin. Louise, 3 semaines, convoite le sein de ma sœur. Une longue gorgée de café pour son oncle, votre serviteur. Le clocher du village voisin sonne 22h. Il est temps de laisser ce petit monde à ses rires et ses questions. De verrouiller derrière moi le garage. Aviser le ver luisant, aller puis venir. Ellipse. 7h30 j'embrasse mon père qui se lève, prêt à saluer le jardin potager. Et je vais me coucher.
12 commentaires:
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Et le tour est joué. Elle est pas belle, la vie ?
Ça y est ! J'ai tout compris, tu est le Comte Dracula !
RépondreSupprimerIl faut lire entre les lignes, mais c'est ça ! Ha ha ! Découvert ! ;O))
Tu es ! Pff…
RépondreSupprimerDracula qui porte des Pataugas, un mythe s'écroule.
RépondreSupprimerVer luisant, luciole, il me semble bien ne pas en avoir revu(e) depuis ma petite enfance... contente de savoir que l'espèce n'est pas disparue, c'est si poétique !
RépondreSupprimerCet été j'ai passé un moment d'extase accroupie devant un scarabée mordoré que j'avais remis à l'endroit et qui chatoyait dans un rayon de soleil.
Bon allez, fini de rêver, à toi Paris !
J'aime la poésie que tu arrives à mettre dans ces instantanés de vie.
RépondreSupprimerEn quelques mots, j'avais la sensation d'y être avec toi.
RépondreSupprimerFais de doux rêves.
Tu es l'arpenteur de rêves ?
RépondreSupprimerIl est neuf heures : bonne nuit ;-)
RépondreSupprimerPareil que Shaya. Allez, ici il est 22h51, soit 7h51 à Paris, et je vais me coucher! des bises...
RépondreSupprimerles grillons s'apprivoisent très bien, sur une épaule, ils y restent, fidèles....
RépondreSupprimerpas de newsletter ? (je ne suis pas à l'aise avec les RSS) -
RépondreSupprimerdommage !
jeandelaxr : z’y avais pas zongé… | Zette : Il vit avec son temps, le gars. | tilly : De drôles de bestioles, oui. J’en vois de temps en temps par ici. Mais y en a-t-il dans nos belles régions depuis longtemps déforestées, dévastées par l’agriculture industrielle ? … et prochain billet, billet parisien. | Shaya : Merci. La poésie et l’ironie m’aident à supporter un monde "merveilleusement insupportable". | Eric : Merci. Alors prochaine sortie : un déjeuner au Wépler, place de Clichy. | Océane : "Arpenteur de rêves" : une bien belle profession. | deef : atouaitoo. 12h39 là, maintenant, mais tout à l’heure, quelle heure ? | GF : Tu es ailleurs ou bien ta montre est en retard ? Des bises aussi. | nigloo : J’avais beau le pousser, il restait peinard sur mon bras. Mais ça mange quoi ? ça hiberne ? ça vit combien de temps ces jolies choses-là ? | Melly : Te souhaiter la bienvenue sur ce blog, mais tu es déjà partie ? Une newsletter pour un blog ? Euh… J’suis pas assez geek pour installer ça. Et franchement, qui va s’inscrire ?
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