Certain(e)s accostent ici pour, de loin en loin, prendre de mes nouvelles. Il leur faut chausser leur lecteur-entre-les-lignes car je distille la chose intime et personnelle avec précaution, parcimonie. C’est dans le ton ou dans l’allusion ou dans le énième degré qu’ils ou elles captent mon état d’âme, mon actualité désormais parisienne. Comment dire sans trop en dire. Aussi, la plupart du temps, je ne blogue pas. Je touitte un « bonjour bonjour ». Je facebook un « 22h22 ». Je ne poke pas. J’échange une tisane virtuelle. (Ellipse). A cheval sur "mon" Vélib’, je respire les émanations de gaz crachées par le bus et l’automobile, je pense à Laurence S qui n’est jamais venue à Paris et je publie presque en direct des clichés de la capitale. Catherine Ringer dans les oreilles, je souris à la passante, je fais un bras d’honneur au chauffeur de taxi.
— C’est quoi votre problème ?
— Tu pourrais te ranger et me laisser passer.
— Vous connaissez votre code de la route ? C’est un mètre de distance entre vous et le cycliste.
— Oh hé t’étais au milieu de la voie !
— Je ne vous tutoie pas. Ne me tutoyez pas. On n’a pas élevé les cochons ensemble, hein ?
— Cochon toi-même ! éructe-t-il avant de détaler car ses clients, à l’arrière, s’impatientent.
J’ai déjà croisé des chauffeurs de taxi sympas. Ils existent. Et vous l’aurez noté, je ne suis pas le moins doué en matière de mauvaise foi. Où c’que j’en étais-je, Nadège ? J’usais de circonvolutions pour ne pas vous donner de mes nouvelles. Si l’on omet la béatification de Bidule et le mariage princier de Bricole et Machin, toutes choses médiatiques et fatigantes, je vais bien. Et vous ?
Je vous laisse car j'ai une certaine Hélène* qui, par voie de mail, m'interpelle : « Laurent, je suis au courant de vos problèmes sentimentaux ». « Absolument rien à payer, ni maintenant, ni plus tard. » Ce qui est presque drôle avec Internet, c'est que l'on te prend régulièrement pour un con. Et des gens sont payés pour ça.
* Hélène qui en fait s'appelle Pascal. Son mail ? pascal@info.bijoudumois.com
Faudrait pouvoir donner des bras d'honneur par mail aussi.
RépondreSupprimerT'as oublié la mort de Laden-la machine à laver *_°
RépondreSupprimerDonc le tacos mal élevé se prénomme Pascal mais se fait appeler Hélène…! #vieparisienne
RépondreSupprimerAh bon? Tu as des problèmes sentimentaux, elle en sait des choses ta belle Hélène, méfie toi, c' est peut être un cheval de Troie!
RépondreSupprimerEt tu n'as pas gagné 1000000000000000 £ à la loterie ? :)
RépondreSupprimerY' un "bijoudumois" à gagner ?
RépondreSupprimerMais roule pas au milieu de la voie, c'est dangereux quand même !!!
En général, on reconnaît le chauffeur de taxi sympa a sa capacité à éteindre la radio dès qu'il entend Florent Pagny (ou Jena Lee).
RépondreSupprimerbon ..et à part tout ça? ça va toi ? bises
RépondreSupprimerZette : Ou tout simplement parvenir à ne plus recevoir toute cette pollution visuelle.
RépondreSupprimerdeef : Je l’ai omis exprès, Poulet.
jeandelaxr : Tu as tout compris !
orfeenix : J’ai des soucis informatiques, tu crois qu’Hélène-Pascal pourrait les solutionner gratuitement ?
Océane : Ah ? Toi aussi ? Tous ces lots mirifiques qui nous passent sous le nez…
MHF : T’inquiète. Tu connais bijoudumois ? Tu pratiques ?
BritBrit Chérie : Ton chauffeur de taxi, il écoute Nostalgie ou Rire et Chansons ?
Bout’Fil : Oui, bien bien. Suis allé au théâtre hier soir, bu des coups sur un balcon surplombant les Champs, invité à une fête dansante ce soir, un déjeuner à la Butte aux Cailles ce midi, y a pire comme emploi du temps. Travailler ? Cékoidon ? A très vite autour d’un verre-dîner-déjeuner-etc.
Ahhh, tu prends les taxis, toi ?...
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