Pour évoquer les petites choses essentielles, j'illustre aujourd'hui ce billet avec une jolie boîte fabriquée par Amy Papote (cliquez sur la photo pour découvrir ses créations sur Instagram) |
L'amie Élodie ironise à propos de l'abus de citations d'auteurs morts. Commençons donc (pour lui faire plaisir) ce billet timbré mâtiné de quelques mots vulgaires par un titre-citation d'une romancière vivante, Raphaëlle Giordano, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une. Je ne l'ai pas lu. C'est bien ? Par les temps qui courent et la bêtise qui déferle (des gens attrapent sciemment la Covid-19 pour valider un passe sanitaire dont ils ont besoin ; j'implore votre pardon pour l'expression vulgaire dont je les affuble : sont finis au pipi ou bien ?), il devient utile, que dis-je, essentiel de parler de choses superficielles et légères, d'artisanat (coucou Amy_Papote), de littérature (je me régale de la lecture très très très très lente du roman de l'ami Boris Faure (uniquement disponible sur la plateforme du gars qui est allé dans l'espace dans une fusée en forme de bite), d'idées (voui ! lisez Pour une échelle humaine, manifeste co-écrit par 40 doux-dingues qui ont une haute opinion de la politique (lu et approuvé), de blogs, de temps long, d'amitié. La blogueuse aux deux millions de pages vues et moi-même partageons sur les réseaux des mèmes idiots, des Élodie Poux qui parle à son frigo, des « allez viens, on est bien ». Elle conclut son dernier billet avec la vidéo d'un garçon en short moulant qui gambade dans les champs. Et je songe à la version de Rodica von Buta (lien) que j'ai croisée à plusieurs reprises à Paris, dans le bus 95 passant devant le Louvre, rue Daguerre où j'ai écouté une vieille dame jouant à l'orgue de Barbarie la ballade des gens heureux, où j'ai photographié un passant promenant en laisse un poireau. Parlons peu, parlons bien, parlons des choses et des gens qui font du bien.
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Quoi ?! Vous n'avez pas cliqué sur tous les liens que je vous ai donnés ?! À quoi ça sert que je me décarcasse ?
Mais oui !
RépondreSupprimerJe dis oui !!!
(Applaudissements dans la salle)
Vive les blogs !!!
SupprimerMerci pour le lien!
RépondreSupprimerSinon, j'ai lu le livre que tu cites au début de ton billet. Je l'ai lu à un moment où je n'allais pas fort et je le souviens qu'il m'a fait du bien. Même si avec le recul... Bah, non, rien.
Mais il évoque notamment un nouveau métier celui de "routinologue", rigolo non?
Ah sinon, pendant mes vacances j'ai pensé furtivement à toi en lisant une explication autour du mot : pareidolie. Toi qui aimes les jolis mots (comme moi), je suis sûre que tu l'aimeras aussi!
Comme je te l'ai dit sur Twitter, je pratiquais un peu la paréidolie sans savoir qu'il y avait un terme pour ça. On cherche compagnie humaine dans les objets, les nuages, les plantes, c'est mignon, poétique.
SupprimerLe routinologue finit-il par s'ennuyer dans l'étude de la routine ? ;-)
Alors en fait, dans le livre, le routinologue est là justement pour sortir de la routine et l'idée est de trouver des pistes vers un mieux être.
SupprimerLe livre m'avait enthousiasmé mais je me suis vite tendue compte qu'il y a la théorie romancée et la pratique 😁...
N'est pas routinologue qui veut 😉
SupprimerUne heure pour lire ton article (avec les liens...) Je ne te dis pas merci, je n'ai pas que cela à faire ;)
RépondreSupprimerBonne journée Bisous
Coucou Marie-Hélène, j'espère que la lecture des pages vers lesquelles j'ai mis des liens t'aura un peu distraite de la morosité ambiante (sauf l'article de France Info qui aurait tendance à me hérisser). Bonne journée à toi aussi & bisous de Sudie ;-*
SupprimerEmmanuel Macron a vraiment fait son intervention depuis le frigo de Elodie Poux ?
RépondreSupprimerJe ne connais hélas pas Élodie Poux, je ne peux donc vérifier l'information pour vous 🤣
SupprimerMerci pour cette revue fort passionnante ! Mais c'est vrai que cela demande du temps...
RépondreSupprimerBon, je t'ai un peu forcé la main, pour aller cliquer sur les liens ;-)
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