Saloperie de maladie. Je voudrais ne penser qu'à l'homme qu'est mon père et non à ce qu'il était, je n'y arriverais pas. Quand il ne peut pas se raser sans trembler au point de se couper, quand il pleure, lui qui n'avait jamais exprimé ses émotions, lui qui, "élevé à la dure" ne s'est jamais autorisé une once de faiblesse, quand il dit qu'il est au bout du rouleau, veut qu'on soulage sa souffrance physique et morale, et l'on va de spécialiste en neurologue en tout-ologue en urgences en hospitalisation et j'en passe des vertes et des pas mûres (des années qu'on cherche) et des je te le fais poireauter par 30° au soleil au pied d'un hélicoptère qui tarde à l'emporter, une demi-heure c'est long quand on vous a dit à demi-mot que vous allez passer l'arme à gauche d'une minute à l'autre. Et puis immense OUF quand deux heures plus tard on lui délivre le diagnostic contradictoire. L'aorte au niveau du cœur n'a pas pété comme on vous l'a initialement annoncé. Votre souffrance n'est pas de notre ressort, rentrez chez vous.
Quand les traitements abîment plus qu'ils ne réparent ou même soulagent... mais sont devenus aussi indispensables que l'air qu'il respire.
Il ne nous reste plus qu'à offrir la seule chose que ne donne la médecine, l'amour. Et ses preuves : l'épaule, le bras, l'oreille et les minuscules actions quotidiennes pour soulager et espérer.
Papa, tiens bon, j'arrive.
Comme dirait Ugolin, " c' est pas moi qui pleure, c' est mes yeux.."
RépondreSupprimerC'est une belle déclaration d'amour. Courage.
RépondreSupprimerS'occuper de ses vieux, je sais ce que sait, alors courage , et comme en plus il y a beaucoup d'amour ça devrait aller
RépondreSupprimerBisous, à toi, à lui, et puis il faut tenir.
RépondreSupprimerLorsque l'on a les billets e blog "en vrai", on sait qu'on est privilégié.
RépondreSupprimerDes bisous et des pensées pour t'accompagner auprès de lui.
Je suis avec toi et avec lui !…
RépondreSupprimerle réconfort des siens est la meilleure des thérapies, c'est ce qui le fera tenir et guérir...
RépondreSupprimerAmicales pensées...
Très beau récit Laurent. Continue d'écrire. Beau témoignage. Quel bel hommage d'un fils à son père. Il peut être fier de toi et de l'homme que tu es. On te lirait des heures. Écrire fait du bien et en plus tu écris bien. Bise mon ami.
RépondreSupprimerBon courage à toi, à lui, à vous... J'ai vu le réconfort et le bonheur de mon papa, provoqués par ma simple présence et mes petits gestes... C'est à la fois nécessaire d'être là, et ça fait du bien à soi autant qu'à lui... Profites de vos instants ensemble ! Merci de partager ce beau témoignage
RépondreSupprimerpfiouuuu.... courage à vous.
RépondreSupprimerplein d'ondes positives pour ton papa, qui a bien de la chance d'avoir un fils comme toi !
A l'heure où j'écris tu dois être auprès de lui, courage à vous deux, à vous tous ...
RépondreSupprimerTout le monde : Merci pour vos tendres pensées que je cueille et emporte avec moi pour mon père, surtout.
RépondreSupprimerBon séjour près de tes parents, j'espère que ta présence les soulagera et que vous passerez de bons moments...
RépondreSupprimerToutes mes pensées t'accompagnent.
Dis lui bien que tu l'aimes.
RépondreSupprimervraiment, vraiment je pense à toi ...à lui ...
RépondreSupprimersophie (des grigris)
MAJ 1/6 : Il va aussi bien qu'il est possible d'aller si l'on additionne ses soucis de santé et maladie. En tout cas, le moral revient au presque beau. Merci pour toutes vos chaleureuses ondes.
RépondreSupprimerBien !
RépondreSupprimerC'est si triste, et injuste. Courage à toi et ton papa..
RépondreSupprimerBises
soignes le bien, dis lui que tu l'aime, surtout dis-lui souvent et encore, j'ai pas pu le dire au mien assez souvent
RépondreSupprimeron penses bien à toi et on te fait des gros bisous à partager avec lui
Je crois comprendre votre désarroi, et je vois combien il est difficile de trouver des mots encourageants face à l'insoutenable. Mais je vous laisse ma sympathie, parce que pire que tout dans ces situations me semble le sentiment d'abandon.
RépondreSupprimer... l'amour filial magnifique.
RépondreSupprimerBonnes ondes pour la suite