Que vous dire si ce n'est que l'inspiration se fait presque autant prier que la Vierge les soirs d'Ascension.
C'est la raison pour laquelle je puise dans quelque récent souvenir. Et partage avec vous ces 3 minutes et cinq secondes captées à la terrasse ensoleillée d'un bistrot en haut du Parc de Belleville, surplombant un Paris vibrant sous une douzaine de nuages endimanchés. Voilà des semaines que je taquine mon amie Amandine1. Comédienne, conteuse, auteur, pétulante Audonienne, écuyère des temps modernes chevauchant son Solex électrique, elle se met enfin au ukulélé. Et pratique l'instrument au nez et à la barbe ravie de voisins de tablée.
Pardonnez le son improvisé. Entendez-y la fraîcheur d'un moment tendre au sommet de Paris. La générosité d'une Amandine qui nous explique à sa façon le texte yiddish qu'elle me chantonnait. Et vous chantonne aujourd'hui.
(Cliquez sur le petit bouton vert du lecteur ci-dessous).
Tum balalaika - chanson traditionnelle yiddish notamment entendue a capella dans Swing de Tony Gatlif.
Et le "premier fan" évoqué par Amandine, c'est un fringant jeune homme, ouvrant grand ses mirettes, et affichant neuf mois au compteur. Un nourrisson, quoi.
Dernière version comme à la maison comme j'aime sur SoundCloud :
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1 A plusieurs reprises, Amandine Brylinski, de son petit nom, a semé à la volée quelques cailloux sur ce blog. Cliquez ici pour les cueillir (et les lire).
* Amandine des fraises et de la tendresse : mon dernier billet hommage à une de mes plus belles sources d'inspiration.
Oh comme tout ça te ressemble... C'est roboratif comme un chocolat chaud. Paskici il fait 15°C et qu'on est en plein hiver mon bon Laurent. Et on se pèle !
RépondreSupprimerOh quel moment magique !
RépondreSupprimerEt quelle voix envoûtante.
Merci.
Si ça n'avait pas été pour voir Gilda, j'en aurais conçu des regrets encore plus vifs de n'avoir pas été là.
Oh
RépondreSupprimer— c'est comme ça que doivent commencer tous les coms sur ce billet —
cette chanson semble familière
Oooohhhh (je fais comme Deef il a dit)
RépondreSupprimerElle a une voix magnifique!
Oh c'est joli ( j'aime les trucs qui font dire Oh, c'est comme ça..)
RépondreSupprimerça fait plaisir d'entendre chanter en yiddish, il n'y a plus grand monde qui sait le manier, moi j'ai oublié avec les années.....BISOUS des 2 anciens
RépondreSupprimerTrès agréable de deviner ce petit bout de Paris et d'entendre de cette manière un air bien connu... Merci pour ce moment !
RépondreSupprimer@ tous : Oh je soupçonne Amandine de rougir en cachette à la lecture de vos commentaires inspirés. Ceci dit, je vous signalerai ses prochains apéros-contes qu'elle donnera ici et là, à Paris. Ou par chez vous, si vous y avez un lieu (et des spectateurs) pour l'accueillir.
RépondreSupprimer*bisous*
Oh Lolo, comment tu as deviné?
RépondreSupprimerOh, mais boutfil et Chouyo sont pas dans l'ton, ah mais oh !
RépondreSupprimerTrès beaux Olivier. J'ai trouvé un côté nostalgique qui m'a fait rêver.
RépondreSupprimerBises.
C'est déjà si lointain, son départ, souvenirs, souvenirs
RépondreSupprimerbisous mon Lolo