dans ma rue... |
On n'a décidément pas le cul sorti des ronces, me dis-je en croisant deux gars qui se saluent en entrechoquant leurs poings. Les sujets prompts à désespérer du genre humain ne manquent pas. Qu'on lise ici ou là à propos de la pandémie de bêtise ou de criminalité —qu'elle soit le fait de cornichons vendant sur internet des respirateurs volés à la collectivité ou de cols blancs profitant de la misère ou encore de communicants irresponsables (coucou Sibeth), je me pique* aux maigres bonnes nouvelles, je me confine dans la simplicité des petites choses. Je plonge dans la contemplation des bourgeons et des gourmands que produit le lilas rapporté du jardin de mes parents en Charente et qui n'a, depuis trois ans, toujours pas fleuri. En indécrottable optimiste, je garde espoir. Comme je nourris l'espoir de l'éclosion de ces tendresses radicales que j'ai photographiées ce matin dans la limite du kilomètre autorisé.
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* Écoutons Le tango stupéfiant par Marie Dubas
Le journal de bord dans sa continuité → Journal tendre d'un confiné
J'ai eu une tulipe dans mon jardin cette année alors que d'habitude je n'ai que des feuilles... Patience ;)
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle journée
Je pense qu'il ne fleurit pas, ni ne prospère parce qu'il est en pot, mais je ne désespère pas de le voir fleurir. Douce fin de lundi.
SupprimerCela fait des années que je me nourris de la contemplation de la nature avec délice ! il est dans ton appart le lilas ? je suppose qu'il faut un pot énooooorme :)
RépondreSupprimerc'est une des choses les plus dures à accepter de la vie pour moi, partager la planète avec des personnes qui se servent du malheur des uns pour prospérer sans aucun état d'âme... et les personnes violentes aussi...
Le lilas est en pot, c'est peut-être pour cette raison qu'il ne fleurit pas, mais je garde espoir d'en découvrir la couleur. Suis comme toi, la malhonnêteté intrinsèque d'un grand nombre de gens me mine.
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