Quand la vie est trop courte pour râler ou s'acheter des fleurs demain, j'invite le lecteur à s'émerveiller des petites choses. Dans les sillons creusés par l'inattendu ou le hasard, je sème les graines d'un regard humain, parfois mordant, et compose régulièrement un bouquet de rencontres ou d'échanges piquants, insolites, simples.

jeudi

De bave et d'herbe fraîche




Sur le trottoir à quelques pas du boulot, je manque écrabouiller l'escargot. S'il comptait ainsi mettre fin à ses jours, c'est raté. Je m'accroupis, saisis la petite chose frêle et la dépose sur la murette qui le mènera s'il n'est pas trop bête vers le terrain vert et vague où il coulera de baveux jours.

3 commentaires:

  1. Je fais ça aussi ! J'ai appris récemment que pour éviter d'abîmer une membrane sous leur pied, il faudrait donner une petite tape sur la coquille, qu'il y rentre et ensuite le déplacer...Je me suis dit que j'essaierai la prochaine fois (bon, avant-hier j'ai oublié...)

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    1. J'ai sauvé un de ses cousins un jour de nettoyage de salade dans l'évier. Plutôt que de le jeter du 7e (en-dessous le jardin), l'escargot n'a pas de parachute 🤣 nous avons pris l'ascenseur.

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  2. J'aime pas les escargots.
    Chaque année, quand on a transplanté les petits plants de tomates cerises achetés à notre AMAP, au bout d'un mois, crac!, ça y est, les feuilles commencent à être bouffées la nuit. Et chaque fois ce délai pour venir bouffer sur notre balcon du 6e... Alors je sais pas si le terreau nous est vendu garni d'oeufs, si les escargots hibernent dans la terre, s'ils arrivent du balcon des voisins ou descendent de celui de la terrasse au-dessus (7e étage), ou bien montent depuis la rue?!? Le jour, on ne les voit pas. On a beau mettre des coquilles d'oeufs écrasées au pied des plants, ça ne change pas grand-chose (ils s'enterrent à côté, ou quoi?). Parfois je fais une ronde la nuit, à la lampe de poche, et j'arrive à en emprisonner un sous un pot retourné. Une fois, j'en ai chopé deux, bien attachés en plein acte... Moi aussi, j'ai bien noté qu'ils n'ont pas de parachute, et je suis pas si méchant que de faire exprès de les écraser. Au matin, en partant au boulot, je les déporte dans l'un des 3 ou 4 squares proches. A un moment, à force, le stock doit être épuisé, et les feuilles arrêtent d'être mangées.
    C'est là que les pucerons arrivent...
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

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