Pages

Quand la vie est trop courte pour râler ou s'acheter des fleurs demain, j'invite le lecteur à s'émerveiller des petites choses. Dans les sillons creusés par l'inattendu ou le hasard, je sème les graines d'un regard humain, parfois mordant, et compose régulièrement un bouquet de rencontres ou d'échanges piquants, insolites, simples.

jeudi

Les réseaux sociaux saynul

 

à l'angle des rues Lepic et Robert Planquette - Paris 18e

Tandis que je réponds au mail de Placide Bertrand (ça plane pour moi hou hou hou hou*) qui a un souci de VPN, je papote avec mon mec qui, en télétravail, ouvre le colis qui m'est adressé.

– Oooooh, dit-il moqueur, un mug. C'est vrai qu'on n'en avait pas assez.

On ne critchique** pas mes cadeaux. Surtout quand ils viennent des réseaux.

Les réseaux, les blogs, c'est nul, disent, écrivent, chouinent beaucoup d'éditocrates. Bah non. Pas que. Chouettes, souvent. Sources de rencontres, de bavardages, d'échanges, d'émerveillement parfois. Si si. Il faut juste ouvrir sa comprenette, ses mirettes et tourner sept fois sa souris sur son tapis avant de cliquer-envoyer son avis scientifique ou géopolitique. 

Mais je m'égare, Edgar.

Station Simone, la web radio m'a offert un joli mug à son effigie. Anne m'a envoyé le roman d'un auteur britannique et contributeur à Charlie Hebdo qu'elle a la chance de connaître. tilly me tend ses chroniques à propos du jazzman Marcel Zanini. Fanny a dessiné le joli sac qui illustre ma Nonnette au miel des petites choses. Élodie un plateau happy, un mug bonjour chaton et une belle amitié. Ervé dont j'ai fait la connaissance lors de mon périple parisien me confiait avoir rencontré 112 humains grâce à internet. Je ne suis pas loin du compte, même si, nous sommes d'accord, c'est la qualité qui importe. Et les cadeaux sont aussi immatériels : un verre de jaja, un dîner, une toile, un concert, des moments de partage, des idées qui fusent, des réflexions qui chamboulent, des rires à gorge déployée. Et des étreintes en veux-tu en voilà lors de mon récent séjour parisien.


---

* Vous avez la réf ? L'utilisateur que je dépanne porte presque le même nom que l'interprète de la chanson variétés punk. Roger Marie François Jouret dit Plastic Bertrand a confié ne pas être l'interprète du titre avant de revenir sur ses propos. 

** Les Marseillais mettent des tch à presque tous les t.

6 commentaires:

  1. M'en parle pas c'est un enfer ce truc. (Débisous)

    RépondreSupprimer
  2. ravi de t'avoir vu lors de ton périple culturel.

    RépondreSupprimer
  3. OMG je suis choqué de découvrir que Plastic Bertrand n'est pas le chanteur de ses chansons !!! #WikipediaMonAmour

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je viens de lire : deux jugements bruxellois, en première instance et en appel en 2006, le désignent interprète légal de la chanson. Il n'empêche que Lou Deprijck avait affirmé être lui-même l'interprète de la chanson (qu'il a composée) et non pas Plastic Bertrand. Lou Deprijck est décédé en septembre 2023.

      Supprimer

Un commentaire, ce peut être un coucou, une amabilité, un point de vue divergent, un trait d'esprit, un signe de votre passage.

Pour celles et ceux qui n'osent pas (je ne mords pas) ou n'y parviennent pas, c'est tout simple :

1) Tapotez votre bonjour dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) Sous Choisir une identité, cochez Nom/URL
3) Saisissez votre nom (ou pseudonyme ou si vous êtes timide le nom de votre cousine) après l'intitulé Nom
4) L'URL ne désigne pas l'Uto-Rhino-Laryngologie mais bien le lien d'un blog ou de n'importe quoi d'autre que vous jugerez bon d'accrocher à votre identité, la page Wikipedia de Sheila par exemple ; ou rien.
5) Cliquez sur Publier commentaire

Et le tour est joué. Elle est pas belle, la vie ?