- Commencé à écrire à la main les attestations de déplacement dérogatoire qui vont servir à soulager les besoins de la petite Kimberley. 382 mots (sans compter les nom, prénom, adresse, ville, date, heure, signature) pour chaque sortie que multiplie, par exemple, 2 (besoins du matin et du soir), par 7 par 4 semaines restantes de confinement estimé = 21 392 mots. On me chuchote dans l'oreillette qu'il me suffit de recopier uniquement les raisons utiles. Ouf.
- Partagé les âneries du jour via Telegram, Whatsapp, Twitter.
- Contemplé l'arbre de Judée qui offre aux habitants du pâté d'immeubles l'avoisinant un feu d'artifice rose pourpre vif.
- Fini la lecture de La Vraie Vie d'Adeline Dieudonné, aux éditions L'Iconoclaste. Roman initiatique que je ne suis pas près d'oublier, tant par la terrible histoire qu'il raconte que par la plume acide, drôle, percutante. Fiction. Et je songe à la réalité de toutes ces femmes et ces enfants mal accompagnés, pour qui le confinement est synonyme de peur au ventre, de violences.
- Pratiqué de la poterie en enchaînant des squats (un des nombreux exercices de fitness que propose Ring Fit Adventure de Nintendo).
- Combattu un dragon culturiste, pulvérisé des caisses au canon à air.
- Lu et partagé le billet frappé au coin du bon sens de Zette sur le télétravail.
- Inspiré un peu Élodie dans son billet Confinement, épisode 6, la colère.
- Me suis étonné de l'emploi de "exode rural" par le Secrétaire d'État chargé aux transports à propos des gens qui ont quitté la ville pour se mettre au vert. Une âme charitable peut expliquer à Jean-Baptiste Djebarri qu'exode rural signifie l'inverse ?
- Découvert le mot grelinette. L'Outil, inventé par André Grelin, permet à ma mère de soulever la terre sans effort. Le motoculteur reste pour le moment confiné dans l'abri de jardin.
- Papoté (de loin) avec Joëlle et Joseph, mes épiciers préférés.
- Appris le prénom des caissières de la supérette en bas de l'immeuble : Lilith, Gisèle, Fetta.
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Le journal de bord dans sa continuité → Journal tendre d'un confiné
Ohhhhhh :)
RépondreSupprimerTu sais ce que ça me rappelle? Sur mon ancien blog, ma rubrique "Les 3 C" :)
Bien sûr que je m'en souviens :) L'occasion est toute trouvée pour la ressortir des cartons.
Supprimeron a décidé de faire les attestations recto verso, avec les âneries, ça coûte une blinde en papier sans compter l'encre
RépondreSupprimerA part ça tout va bien
bisous les lolos
J'ai lu sur ton blog le drame qui agite ton immeuble, paix à l'âme de ton gentil voisin et courage à vous deux. Bisous ma poule.
SupprimerPour l'instant je me sers de la même attestation, je change la date mais bon je sors peu et je n'ai pas de contrôle entre chez moi et les courses...
RépondreSupprimerLa gamine de "La vraie vie" je l'aime tellement tout comme le livre en entier d'ailleurs !
Ici non plus, pas encore été contrôlé. Ils se limitent probablement aux grands axes et au Vieux-Port. Quoique j'ai peu d'espoir en ce qui concerne la discipline de mes congénères marseillais. Quant à "La Vraie Vie", c'est un roman, un personnage, une histoire qui restent longtemps en tête. Le style, la plume, magnifiques.
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