deux verres de Saint-Estèphe et le chien qui juge |
Contrairement à ce que semble penser* le petit Tokyo, deux ans à Noël, dans l'illustration de ce billet, je n'ai pas sombré dans l'alcoolisme**. Mais il ne faut pas gâcher les bonnes choses. La bouteille de Saint-Estèphe accompagnant le divinement bon bœuf bourguignon et sa purée au cheddar et tomates séchées dégustés avec l'amie et voisine de quartier, Simone, étant à moitié pleine (la bouteille, pas Simone), comme le propos qui suit, il fallait terminer de la boire (la bouteille, pas Simone).
Il y a pire comme pause déjeuner. En télétravail aujourd'hui. Le velours le long du palais que procure le verre de Saint-Estèphe et la chaleur (anormale) du soleil un chouia voilé de ce début novembre. Nous nous disions, samedi soir, que le monde partait en biberine. Pour ma part, je jouais par moment mon rôle de candide, de ravi de la crèche, d'indécrottable optimiste, même si, souvent, je me rangeais au constat défaitiste de ma moitié et de notre invitée.
Je conclus néanmoins ce billet avec une dernière gorgée de vin et une note plus gaie :
Notre amitié est née d'un élément indépendant de notre volonté comme diraient de concert*** les RATP, RTM, SNCF : la rencontre entre Simone et Tokyo. De tout le quartier, de nos voisins, de nos amis, elle est la seule à provoquer chez lui tant de joie, tant d'effusion, à chaque fois. Ils se sont croisés sur un trottoir il y a plus d'un an et se sont aimés d'un amour platonique et fusionnel. Les humains au bout de la laisse n'ont eu d'autre choix que de faire connaissance. Puis de papoter, de prendre des nouvelles, de s'inviter à l'apéro, à dîner, à échanger sur le monde tel qu'il va.
Et tant qu'il y a des amis, humains, félins ou canins, avouez que le monde ne va pas si mal.
ça prouve que le chien est un outil de socialisation indéniable et de qualité en plus. Et sinon Saint-Estephe , on ne se refuse rien, c'est en général de la bonne saloperie.
RépondreSupprimerLa vie est trop courte pour se les refuser quand on le peut :)
SupprimerOh! Je vis la même histoire avec Perle, la chuienne de ma voisine infirmière. Mais on se limite aux effusions dans la rue. Je pense qu'elle ne boit pas.
RépondreSupprimerCrois-tu... Tant*, elle finit les fonds de bouteilles de l'infirmière.
Supprimer*Tant (si ça se trouve, en marseillais)