Kimberley nous a quittés brutalement et nos cœurs sont en petits morceaux. On dit qu'un seul être vous manque et tout est dépeuplé. C'est vrai. Chaque recoin de l'appartement nous rappelle à elle. La clochette qui tintait lorsqu'elle accourait vers nous ou que lui venait son quart d'heure de folie, s'est éteinte. Mon mec et moi commentions ses accès de folie : "elle nous fait Mariah Carey". Ne cherchez pas le lien avec la plantureuse diva. Hormis son prénom américain, Kimberley, et ses dehors de vedette. Elle a illustré une tripotée de billets de blog ou encore les timbres qui ornent mon courrier. Son sourire ravageur. Sa joie inébranlable et communicative. Le soleil inonde le parquet du salon et elle n'est plus là, stoïque, à attendre qu'on déplace son dodo au gré des rayons.
Gourmande comme ses maîtres, elle ne rechignait jamais devant une friandise. Joëlle et Joseph qui tenaient l'épicerie en bas de chez nous lui gardaient les tomates cerises à peine abîmées. Je ne peux vous raconter toutes les anecdotes qui ont émaillé notre quotidien. Ça serait vous faire entrer dans une sorte de caverne d'Ali Baba où chaque jour de ces presque quinze années à ses côtés (et souvent à quatre pattes) serait un coffre à trésors, à jouets, à joies et peines mais tellement plus de joies que de peines.
Qu'on la sorte pour satisfaire ses besoins ou pour la promener, qu'on
lui donne sa part de croquettes ou un bout de banane, qu'on prenne
quelques minutes de notre temps si précieux pour jouer avec elle, elle
exprimait une joie pure et sans pareille. Je me dis souvent que le monde
gagnerait à exprimer son contentement, comme notre petite Kimberley, pour les
choses les plus simples du quotidien.
Jetez enfin un œil au bandeau de ce blog. On la voit tenter d'hypnotiser une framboise. Ou plutôt penser "finis donc ta photo et file-moi cette merveille !" Ma pougnette, je pense tout le temps à toi. Je te donne ce billet de blog, toute ma tendresse et une palette de fraises.
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Voici deux billets avec Kimberley en vedette américaine comme on disait à la télé au siècle dernier :
- Véritables préludes flasques pour un chien
J'ai la gorge serrée en te lisant. Ta Kimberley était un pur morceau de joie et d'amour. Et tu la raconte si bien... Je suis triste pour vous, je vous fait un énorme câlin ♥️
RépondreSupprimerC'est Ugolin qui a trouvé les mots : “C’est pas moi qui pleure, c’est mes yeux !”
RépondreSupprimerNon, non, non, c'est à cause des allergies. Ou de la poussière. Où de cet oignon que je n'ai pas épluché…
Et ceux qui ne pleurent pas quand on perd un animal, il leur manque quelque chose, un petit quelque chose… Mais quelque chose d'essentiel…
Voilà une bien triste nouvelle. L'amour inconditionnel est éternel, et je suis tellement désolée de la perte de Kimberley qui va vous manquer à jamais. Merci d'avoir partagé avec nous tous sa marque désormais indélébile sur nos mémoires. Puisse votre chagrin s'apaiser avec le temps, et puissent les souvenirs continuer d'émailler tes partages pour que nous vous accompagnions désormais dans la mémoire de cette extraordinaire compagne à quatre pattes et au sourire ravageur. Toutes mes condoléances.
RépondreSupprimerMagnifique ! Bel hommage. Tant d'amour et tant de vide.
RépondreSupprimerOh quelle tristesse ... Je pense bien à vous et vous envoie des bises de réconfort même si...
RépondreSupprimerPlein plein de grosses bises, de fraises et de tendresse
RépondreSupprimerEncore des bises à tous les deux. :'(
RépondreSupprimerQuelle triste nouvelle ! Mais quelle force tu as de partager ta douleur..de tout cœur avec vous deux ..bon courage
RépondreSupprimerDes pensées pour vous <3
RépondreSupprimerQuelle triste nouvelle ! J'en suis toute chamboulée.... Plein d'affectueuses pensées pour vous deux.
RépondreSupprimerUn câlin fraternel à vous deux.
RépondreSupprimerMerci de tout cœur à tous pour vos messages de réconfort ❤️
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